mercredi 22 septembre 2010
Diaporama de la randonnée Moigny, Courances et Dannemois
lundi 20 septembre 2010
Trois villages en Essonne
Douze randonneurs continuent l'exploration du vaste parc régional naturel du Gâtinais, commencée la semaine dernière en Seine-et-Marne, et poursuivie ce samedi 11 septembre en Essonne, autour des trois villages :
Moigny-sur-Ecole, Courances, Dannemois.
Fait intéressant: ces trois villages sont très bien couverts par Google Street View, le lecteur peut donc virtuellement visiter les endroits où sont passés les randonneurs ( mais à des saisons différentes).
Rendez-vous à l'église Saint-Denis de Moigny-sur-Ecole (street view). Principal édifice historique de la commune. Se caractérise par sa dissymétrie et ses vastes proportions. Récemment restaurée grâce à un mécénat de Gaz de France, elle a valu à la commune un Ruban du Patrimoine décerné par l'Association des Maires de France. On y a créé trois vitraux monumentaux inspirés de la Bible.
Puis ce sont les lavoirs. On voit ici le lavoir Saint Denis. L'autre lavoir se nomme Saint Roch. Ils ont été aussi restaurés. Nous verrons d'autres lavoirs au cours de la randonnée, cela s'explique par un territoire qui regorge de sources affleurantes. Lien : lavoirs de l'Essonne.
Forte présence de blocs de grès; d'ailleurs Moigny abrite la dernière carrière artisanale de grès de la région. 8000 pavés ont été extraits pour réparer la cour royale de Versailles.
Puis ils arrivent à Courances. Il y a 77 photos de Courances sur Fesse-bouc si ça vous intéresse.
L'église Saint-Etienne.
Le lavoir Saint-Étienne, XVIIIe siècle - XIXe siècle, est situé en contrebas de l'église, contre le mur du château.
Sa conception: une charpente façonnée à la main en forme d' impluvium, c'est à dire un un système de captage et de stockage des eaux de pluie. La charpente, posée sur des dés de grès dans le bassin même, offre un abri maximum. Des pierres disposées en V répartissent l'arrivée d'eau sur les côtés. Ce lavoir est alimenté par la fontaine Saint-Étienne, laquelle a sans doute motivé l'implantation de l'église et du prieuré primitif. Source.
Les randonneurs se reflètent dans les eaux du lavoir.
Et marquent l'arrêt devant les grilles du château.
Savez-vous pourquoi le château de Courances est un lieu unique en France ?
D’abord parce qu’en vous promenant sous les arbres penchés, en suivant les perspectives qui semblent avoir été ouvertes par les eaux, vous allez découvrir cinq siècles d’histoire des jardins. Ensuite, parce que ce parc et ce château de Courances appartiennent à la même famille depuis 1872. Lire la suite sur le site officiel du château…..
Curiosité: le domaine de Courances est occupé par une Kommandantur et par une école de conduite de la Luftwaffe pendant la seconde guerre mondiale. Du béton pour les baraquements est coulé partout, et le travail des actuels propriétaire -les de Ganay- fut de casser le béton, de replanter, de recréer les pelouses, de rattraper les haies.
L’Allée d’Honneur bordée par la pièce d’eau des Platanes doubles et celle des Platanes simples fut tracée à la fin du XVIème siècle. Ce motif est typique des « jardins d’eau » de la Renaissance, style qui succéda au jardin clos médiéval et précéda le parc classique. Les platanes ont été plantés en 1782 par le grand Nicolaÿ dont la famille fut propriétaire de Courances de 1772 à 1872.
Courances est le plus bel exemple qui nous reste d’un de ces jardins d’eau. 14 sources jaillissent dans cette propriété de 75 hectares, elles alimentent 17 pièces d’eau.
Enfin, le troisième village à être traversé: Dannemois.
Dannemois se situe à 46 kilomètres de Paris, dans le sud de l’Essonne, (autrefois Seine-et-Oise) à 6 kilomètres de Milly-la-forêt. Au cœur du Parc naturel régional du Gâtinais français, Dannemois est traversé par la rivière « l’Ecole », aux eaux limpides et aux berges charmantes qui se jette dans la Seine à Ponthierry.
On compte 843 habitants.
Les villages voisins sont : au nord-est Soisy-sur-Ecole, Cély-en-bière à l’est, Courances au Sud-est, Moigny-sur-Ecole au sud-ouest, Videlles à l’ouest. Lire la suite...
Intermède: les randonneurs entrent dans le cimetière qui abrite la tombe de Claude François, un chanteur de variété du siècle dernier. Il était propriétaire du moulin du village, aujourd'hui transformé en musée. Sa mort accidentelle sensibilisa les enfants nés dans les années 1970 aux dangers du courant électrique. Puis ils suivent la rivière l’École:
Elle prend sa source au Vaudoué (vu la semaine dernière) à partir une petite nappe des sables de Fontainebleau.
-Intéressant, on lit (source) que le cours de la rivière est en lit suspendu, c'est à dire que les courageux moines du moyen-âge l’ont sortie de son lit naturel de fond de vallée (le talweg) pour créer des biefs artificiels et alimenter les moulins où la force de son eau permettait de moudre céréales et oléagineux.
(?Note: je n'ai trouvé nulle part d'autres mentions de cette expression lit suspendu désignant le cours d'une rivière.)
Elle traverse le domaine de Chambergeot, le château féodal de Milly où elle alimente les douves, le moulin du Coudret dont Christian Dior fut le propriétaire, le château de Courances, le moulin de Dannemois...l'École est bordée d'anciens prés humides et de marais, marais d'Auvers, de Chambergeot, d'Oncy...ces zones humides, tourbeuses, fonctionnent comme des éponges, régularisent le cours de la rivière, absorbant les fortes pluies.
On termine la randonnée sur un vestige du patrimoine industriel français, une pompe à essence ancienne de la marque Antar. 1958 : Il y a 11 677 appareils distributeurs de carburant Antar en France. Et je vous conseille ce site génial: Antarama.
lundi 13 septembre 2010
La grande boucle d'Achères-la-Forêt.
Autre spécificité, une source d'eau profonde émerge à l'angle des jardins à coté du pont et permet à la mare de ne jamais être asséchée. Sur la dalle gréseuse, les petites vasques sont quant à elle uniquement alimentées par l'eau de pluie.
Les lavandières qui se servaient de la mare du Marchais comme lavoir ne sont plus qu'un souvenir de cartes postales anciennes.
La mare du Marchais constituait une ressource précieuse en eau pour les lavandières et les habitants des communes voisines.
Les terres impropres à la culture présentes sur le haut de la platière étaient utilisées pour faire paître les moutons. Aujourd'hui le bétail n'y pature plus et l'homme doit intervenir pour que ces espaces conservent leur aspect ouvert et singulier.
Et les randonneurs continuent.
Le Vaudoué: église Saint-Leu.
Prendre la rue des Ardennes à droite, la rue de la Forêt à droite, le chemin de Fontenelle à gauche et le chemin du Rocher-Cailleau à droite. Pénétrer à gauche dans la forêt des Trois-Pignons par le chemin de la Cathédrale. Passer tout droit le premier carrefour, puis bifurquer à gauche.
Un lézard vert (comme celui d'ici) qui a perdu sa queue observe les intrus.
Monter à gauche par le sentier, poursuivre à travers les rochers, traverser un chemin pavé et continuer en face.
Dans le massif des Trois Pignons, entre les Bois des Grands Béorlots et les bois de la Garenne.
Au carrefour, bifurquer à gauche.
Prendre le chemin de Melun-au-Vaudoué à droite, puis le chemin de la Sambine à droite.
Au croisement, emprunter le chemin à droite. À la croisée de quatre sentiers, prendre à gauche le chemin d'Arbonne jusqu'à la sortie de la forêt. Suivre la D 64 à droite, entrer dans le domaine Defontaine à gauche, tourner deux fois à droite et retrouver la D 64. Partir à gauche, s'engager à droite sur le chemin d'Arbonne puis, à gauche, sur le chemin de Fontainebleau. Au carrefour, utiliser la route à droite et rejoindre l'église puis le parking.
dimanche 5 septembre 2010
Coquibus: des randonneurs en terre d’Islande
En septembre 2001, il y a presque dix ans, le numéro 164 (Ils en sont au 264_Feuilletez le magazine) du magazine Terre Sauvage consacrait une de ses explorations au Coquibus sous le titre : Incursion en Islande du coté de Coquibus. Le reporter Fabrice Nicolino avait été frappé par ce paysage : « ...le changement de décor est brutal, total et fabuleux. C'est l'Islande, la Finlande à tout le moins: une mer, une immensité de callune - cette bruyère rose qui fleurit de juillet à septembre- parsemée de bouleaux et de quelques pins ».
L'article sur le Coquibus (n'hésitez pas à cliquer sur les photos):
Intemporalité de la forêt, nous verrons que la callune est toujours au rendez-vous en cette fin d’été, et que " l'aspect islandais" est renforcé par le noir cendreux du sol. Mais c'est un incendie qui en est malheureusement la cause et non un volcan : http://randowill.over-blog.com/article-incendie-en-foret-54878941.html.
Les randonneurs ont rendez-vous parking de la Feuillardière , parcelle 95 sur la route de Milly la Forêt .
Nous avons déjà raconté -Les Trois Pignons, un samedi de juillet- la complexe réappropriation par l'état des terres morcelées des Trois Pignons. Le Coquibus, 1139 hectares, a été légué à l'Assistance publique en 1961, puis racheté par l'État en 1965.
Dans le diaporama (photos Patrick Bouvier), nous voyons :
- Un Chemin pavé ( Chemin de la Passée aux moutons )
- La traversée de la parcelle 48 (cendreuse…)
- La Mare aux Joncs (plutôt à sec)_En fait, non, on ne la voit pas, mais ils y sont passés, on a les photos.
- La lande du Coquibus fleurie de callunes.
- Un dytique. Liens : « Voici une autre terreur des mares et des étangs! Le dytique. »// la famille des dytiques.
- Un reflet dans une mare.
- Les Cent marches. (113 en fait).
A bientôt !
mercredi 1 septembre 2010
Deux vidéos sur les phytolaques.
Il a pu en même temps faire un constat édifiant : le raisin d'Amérique mérite plus que jamais son classement en plante invasive, ses hautes tiges sont visibles partout. Malgré tous les efforts des bénévoles, il faudrait doubler leur nombre et leur énergie pour vraiment venir à bout du monstre comme le dit Thierry Pain dans la deuxième vidéo. Mythe de Sisyphe (comme le dit le journaliste, voir plus bas...) ou Hydre de Lerne ?