Des vidéos sur la lutte contre les phytolaques.
L'animateur du Fal rando s'est rendu dimanche 29 août en forêt pour une démonstration sur la manière d'arracher le phytolaque. Avec l'amical concours de Marc.
Il a pu en même temps faire un constat édifiant : le raisin d'Amérique mérite plus que jamais son classement en plante invasive, ses hautes tiges sont visibles partout. Malgré tous les efforts des bénévoles, il faudrait doubler leur nombre et leur énergie pour vraiment venir à bout du monstre comme le dit Thierry Pain dans la deuxième vidéo. Mythe de Sisyphe (comme le dit le journaliste, voir plus bas...) ou Hydre de Lerne ?
La semaine précédente, un journaliste et un cameraman de France 3 Bourgogne Île-de-France ont suivi dimanche 22 août au matin Thierry Pain et ses bénévoles et le reportage a été diffusé le soir même au journal de 19 heures.
Voici la retranscription du reportage:
Souvenez-vous de l'homme au chapeau , au fond de la forêt....
Enfin des médias locaux s'intéressèrent au problème des phytolaques.
Le Présentateur
Si vous avez un bébé, vous connaissez forcément le phytolacca, cette plante est utilisée à doses homéopathiques en médecine, elle sert aussi à teinter artificiellement le vin, elle a été importée des Etats-Unis il y a 400 ans et elle a pris depuis ses aises , exemple dans la forêt de Fontainebleau où une campagne d'arrachage était organisée aujourd'hui.
Michel Rey et <Medine Jankarevitch> y ont participé.
Commentaire:
Avec leurs pioches et leurs bêches , ces bénévoles partent à la chasse. Ils traquent le phytolaque, une plante toxique appelée aussi raisin d'Amérique qui envahit peu à peu les forêts de Seine-et-Marne et de l'Essonne.
JANINE, ex-professeur de biologie : ça va empêcher le développement d'autres types de végétation sur le terrain de Fontainebleau, par-exemple les petits arbres qui voudront pousser sous le couvert de ces plantes ne pourront pas, n'auront pas suffisamment de lumière pour se développer. Et puis, c'est toxique pour les animaux, quand même. Et pour les hommes aussi, il ne faut pas trop les toucher.
Commentaire:
Fleurs roses en épis, larges feuilles qui font penser au tabac, et tige violacée, l'ennemi à arracher est aisément reconnaissable à l'âge adulte, beaucoup moins en jeunes pousses.
EN principe, d'un seul coup, là, euh, voilà, oumphhhh, on soulève, on prend d'une main et là il y a une racine horizontale. Les racines horizontales, elles peuvent aller jusqu'à deux mètres de long.
Commentaire :
Un cinquième des forêts de Coquibus et de Fontainebleau est touché, des milliers de graines y sont disséminées par les oiseaux et les sangliers ; pire, dans les sous-bois qu'ils ont débarrassés du Phytolaca , les bénévoles ont parfois la mauvaise surprise, quinze jours après, de retrouver de nouvelles pousses. Le mythe de Sisyphe version végétale.
MARIE-FRANCE :
C'est vrai que c'est désespérant, surtout que là, il y a, je sais pas combien de centaines de mètres carrés, mais là, on est ensemble, on se dit que c'est pour la bonne cause et puis, on avance, quoi...
THIERRY PAIN ( Botaniste amateur, Membre de la commission des réserves biologiques de Fontainebleau).
Bon, là, on est peut-être 150 sur le terrain mais il faudrait probablement doubler ce chiffre
et on commencerait à maîtriser sérieusement le problème.
Commentaire de fin:
Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues, préparez vos gants et vos pioches, prochains rendez-vous d'arrachage à Fontainebleau, les 11 et 12 septembre.
Sacré cochonnerie ces phytolaques.
RépondreSupprimerBipède aux bâtons.