Et c’est reparti. Les randonneurs flânent un peu sous les galeries de la Place des Vosges puis ils s’engagent dans le quartier alentour…
-Notre-Dame des Blancs-Manteaux
cette petite église devient caserne à partir de 1790. Elle ne
retrouve sa vocation de lieu consacré qu'après le Concordat de 1801.
- Dans le Marais. Son nom provient des marécages et terrains inondables qui caractérisait cette rive droite de Lutèce, par conséquent peu construite. La construction d'un Grand Egout , des travaux d'assainissement et de remblaiement permirent le développement de nouveaux quartiers.
Mais c'est surtout la Place des Vosges voulue par Henri IV qui lança la vogue de ce quartier. Son charme vient de ce qu'il est le cœur préservé du Paris historique. En effet, il fut sauvé in extremis de la destruction et de la "mise aux normes" haussmannienne par la chute de l'empire. Depuis, c'est un secteur sauvegardé du patrimoine parisien mais où disparaissent les métiers traditionnels et artisanaux qui s'étaient établis là au début du 20e siècle.
- Eglise protestante Les Billettes, rue des Archives. Sa légende: au XIIème siècle, une hostie poignardée, puis jetée dans l'huile bouillante, se serait mise à saigner. Elle devient un lieu de pèlerinage, aujourd'hui affectée au culte protestant. Le cloître de 1427-1428 conserve trois galeries d'origine sur arcades en tiers-point à clefs de voûtes sculptées.
-A l’entrée de l’église Sainte Eustache, Gilles contemple une scène naïve qui représente toute une série de personnages travaillant aux Halles, une manière de rappeler l’importance de l’édifice dans l’histoire du marché central de Paris.
L'impressionnante église St Eustache, la plus grande église de la capitale après Notre-Dame. D'ailleurs, elle fut construite au XVIe s., de 1532 à 1637 sur un plan rappelant Notre-Dame. De structure gothique, elle est renaissance par son décor. Wikipédia. Et le site officiel, très bien fait, avec l’historique et de belles images. Colbert a été inhumé dans cette église, voici son tombeau:
-LES PASSAGES :
La raison d'être de ces passages couverts: au 18e s., ce n'est pas facile de se déplacer
à pied dans les rues de Paris: pas de trottoirs, pas d'égouts, un pavé inégal
et un mauvais éclairage la nuit...De plus, de grandes parcelles de terrains deviennent
disponibles juste après la Révolution grâce à la confiscation des biens du clergé
et de l'aristocratie. Par-exemple, le passage du Caire est construit en 1799
sur le terrain du couvent des Filles-Dieu.
Leur conception est influencé par la mode orientaliste qui fait fureur à Paris
au lendemain des campagnes d'Egypte: un commerce sur le modèle des souks arabes
avec un lumière zénithale tombant des verrières. On comptera jusqu'à 150 passages
au-milieu du 19e s.
Ils déclinent à l'ère des grands travaux haussmanniens avec le percement des
larges avenues bordées de trottoirs qui coïncident avec l'apparition des grands
magasins et de l’électricité. Au final, il n'en reste plus qu'une vingtaine aujourd'hui qui, hormis les
plus connus et visités, souffrent d'un manque d'entretien. On est loin de l'époque
où la bourgeoisie profitait de leur faste, car elles étaient chauffées et éclairées
au gaz.
- Galerie Véro-Dodat. On y trouve le magasin de poupées anciennes Capia.
Véro et Dodat, un charcutier et un financier créent en 1826 cette galerie raffinée aux proportions harmonieuses.
- Entrée de la galerie Vérot-Dodat au 2 de la rue Bouloi.
-Le Ministère de la culture .
- Au Palais Royal, les randonneurs passent à coté des colonnes de Buren qui servent de sièges aux touristes japonais. Voir ici.
- Sous les arcades du Palais Royal qui, non content d'abriter le ministère de la Culture, loge également le Conseil d'Etat et le Conseil Constitutionnel.
- Le Passage des 2 Pavillons.
Le passage des deux Pavillons a été ouvert aux environs de 1820 au rez-de-chaussée d' un immeuble datant du 17e siècle. Il était destiné à relier les jardins du Palais-Royal et les passages Colbert et Vivienne. Sa décoration d' origine rappelle celle de la galerie Vivienne, avec son décor en plâtre fait de renommés et de victoires. Son intérêt est lié directement aux galeries du Palais-Royal et aux deux passages indiqués ci-dessus avec lesquels il constitue un espace couvert pour les piétons d' une qualité architecturale et décorative indéniable.
- Une randonneuse contemple un vieux bistrot de la galerie Vivienne.
- Galerie Vivienne.
Restaurée en 1985, sa décoration montre les symboles du commerce: l'ancre pour le commerce maritime, la corne d'abondance, le caducée de Mercure . Créée en 1823, elle offrait aux passants des espaces de flânerie à l'abri des dangers de la circulation.
-L’ Escalier de la galerie Vivienne : la galerie se termine rue des Petits Champs par une vaste salle rectangulaire surmontée d’une verrière monumentale d’où s’élève un bel escalier suspendu menant autrefois à l’appartement de l’ex-bagnard Vidocq.
- Sortir de la galerie face à la Bibliothèque Nationale.
-Le Passage des Panoramas.
Il a été construit en 1799-1800 à la place de l'hôtel de Montmorency-Luxembourg. Son nom provient d'une attraction, lointain ancêtre du cinéma, qui fascinait à l'époque, installée au-dessus de l'entrée : deux rotondes où étaient peints des tableaux panoramiques représentant des paysages de grandes villes. Les rotondes ont été détruites en 1831. Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Passage_des_Panoramas
Le site officiel du passage des Panoramas.
-Un Cheval de Bois.
- Passage Jouffroy, les randonneurs marquent l'arrêt devant le salon de thé-pâtisserie La Tour des Délices . On y trouve aussi le musée Grévin.
- Passage Verdeau , conduisant à la Butte Montmartre.
- La rue Drevet. Les rue de Paris,c'est mieux référencé par Wikipédia que les chemins de la forêt de Fontainebleau : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_Drevet.
- La rue du Calvaire.
- En regardant bien tout est bancale rue Paul Albert. Sur Street View .
- Pause au parc de la Turlure avec le Sacré Cœur comme décor.
- Ce clocher-beffroi flanqué de deux clochetons, c'est celui de la Trinité-Notre-Dame-de-Lorette. Cette église a été édifiée en 1861 dans le style florentin des XVIe et XVIIe siècle. Le poète Léon-Paul Fargues l'appelait une pièce montée. Et le compositeur Olivier Messiaen fut titulaire des orgues pendant 40 ans.
-La Rue Caumartin
-Le Théâtre Louis Jouvet
-Le Square de l'Opéra L.Jouvet
- La Place Edouard VII .
-La Rue Daunou . Sur Street View.
-La Place Vendôme. Sur Street View.
-La Cour Vendôme.
- La pause le long du Louvre.
- En sortant du Louvre par la Cour Carrée.
- Sur le Pont des Arts. Il a été rebâti en 1982. Et en 1801, son passage était, signe d'élitisme mondain, soumis à un péage. On notera la réapparition de “cadenas d’amour” sur les grillages, qui étaient plus nombreux en mars. Une Vue panoramique du Pont.
- Et l'on descend au bord de l'eau.
- Sous les ponts de Paris. Le peintre hollandais Jongkind a fréquenté ces quais il y a plus d'un siècle et a reproduit la vue.
- Le chemin du retour .
- La pluie arrive sur Paris.
- Cinq minutes avant l'averse
- Retour au point de départ , l'allée des platanes
- Le dernier verre.
Et c’est fini ! Un circuit dans une capitale aussi riche d’histoire oblige à faire des choix , qu’il s’agisse de la sélection des photos ou des textes. La matière est riche et on voudrait en mettre plus, au risque d'alourdir une page web déjà bien fournie... A bientôt sur les chemins, le 28 août au Coquibus, un retour au calme de la forêt.
Au mois d'août, il doit y avoir moins de monde dans la capitale pour randonner. Amicalement.
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