Randonnée du dimanche 26 novembre 2011.
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Départ place du Marché à Château-Landon. C'est un village médiéval situé à la pointe sud de la Seine-et-Marne, à 90 km de Paris. 3 500 habitants, les Châteaulandonnais et Châteaulandonnaises.
On visite l'église Notre-Dame dont l'architecture médiévale est un mélange des styles carolingien, roman et gothique. On passe à coté du Porche, monument civil, élevé dans le quartier juif, près de l'ancienne halle édifiée par Philipe-Auguste. Ancien bureau de change des monnaies.
Le Fusin serpente dans la vallée au pied de Château-Landon, c'est un des affluents du Loing que nous verrons plus loin. Il y a un bras naturel et un bras artificiel, comme le Loing.
Le bras artificiel du Fusin baigne les jardins. Les moines de Saint-Séverin l'ont élaboré au Moyen-âge, il a permis d'installer de nombreux meuniers, tisserands, tanneurs qui firent de Château-Landon une ville prospère.
Et au-dessus , dominant, dans la brume de novembre, le clocher unique de Notre-Dame: avec ses larges ouvertures, traversé par la lumière et par le vent, il donne une impression de légèreté. On peut le voir au mois de mai sur Panoramio: http://static.panoramio.com/photos/original/22898545.jpg
Il y a 17 lavoirs qui bordent les deux bras du Fusin.
Nous sommes ici sur le sentier des Amoureux. Des jardins bordés par la rivière qui apporta la prospérité au village, car il a permis l'installation de nombreux moulins.
Sous les yeux d'un molosse, d'un bouc et de deux ânes. A cause du sortilège d'une sorcière, les habitants ont été transformés en animaux.
On longe l'abbaye Saint-Séverin qui a beaucoup de points communs avec l’abbaye du Mont-Saint-Michel: époques identiques, tour hexagonale engagée sur la face Est, puissants contreforts, cheminée à base carrée, cylindrique en haut, percées de fenêtres de formes diverses selon les salles qu'elles éclairent, tour svelte protégeant un escalier. Et son réfectoire est éclairé de huit grandes fenêtres romanes contenues dans des arcades et divisées par un meneau et un linteau intermédiaire.
Direction Souppes. Son nom, noté sous la forme Supæ en 1090, provient du mot suppa qui, en ancien germanique, signifie "lieu détrempé". Jadis, en effet, le Loing divaguait fréquemment hors de son lit, formant des marécages que les moines de Cercanceaux se sont employés à assainir. D'ailleurs, les randonneurs traversent les étangs de Cercanceaux.
Nous sommes là à la frontière du Loiret. Lafarge et granulats a revendu le site à la commune de Dordives. La situation des sablières de Cercanceaux rappelle beaucoup celle de l'espace naturel sensible de Sorques ainsi que celui de Chartrettes: une fois passé l'exploitation des granulats, la nature reprend ses droits, repeuplé par les espèces naturelles.
Les deux plans d'eau sont séparés par l'autoroute A77, sous laquelle les randonneurs passeront deux fois.
Curiosité, cette voie ferrée désaffectée qui surplombe le Loing. Est-ce l’ancienne voie qui reliait Montereau à Château-Landon ?
Le Loing au naturel et la rivière canalisée se côtoient. Pour vous donner une idée de l’endroit sur Google Maps, ce lien vous montre ce qu’il y a derrière le moulin de la première image, au bout du chemin de halage.
Au bord du canal, on maçonne, on consolide.
A la nuit tombante, retour sur Château-Landon, l'abbaye Saint-Séverin, ses remparts, sa tour carrée Thugal.
Jadis, la cité médiévale et son clocher se voyaient de loin, Château-Landon était le point de passage de la route des pèlerins qui venaient vénérer les reliques de l’abbaye de Larchant, Souppes, Ferrières et croisaient ceux qui se rendaient à Saint-Jacques de Compostelle.
Pour en savoir plus, ce fascicule qui relate l’histoire de la ville: au cœur du Gâtinais.
Plan de Château-Landon. (1,5 Mo)
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