jeudi 13 août 2009

Les ressources en eau potable dans le sud Seine-et-Marne.

La terre a soif, surtout en ce mois d'août. 
Où en sommes-nous de nos réserves d'eau potable ? Au mois de juin, sur les panneaux municipaux et dans le flash info distribué dans les boîtes aux lettres, on nous donne les instructions pour ne pas gaspiller l'eau,les restrictions d'usage, l'arrêté préfectoral...Comme tous les ans.. Le Fal rando-Chartrettes a cherché à approfondir la question de l'eau potable.Magie de l'internet, l'information est disponible pour tous.
Le site de référence tout d'abord: Eaufrance,le portail de l'eau
. Ça tombe bien,le Bulletin national de situation hydrologique du mois d'août vient d'être publié. Ouvrons les guillemets:
Au cours de ce mois de juillet, la pointe bretonne et une large zone allant du centre au nord-est du pays ont bénéficié de précipitations conséquentes, très supérieures à la normale, alors que de l’Ile-de-France au Pays de la Loire le bilan pluviométrique a été généralement déficitaire. Sur le sud du pays, les cumuls de pluie ont été inférieurs à la normale, en particulier dans le sud-est et en Corse où les pluies ont été quasiment absentes.
Depuis le début de l'année hydrologique en septembre dernier, les cumuls de précipitations relevés sont légèrement déficitaires sur la majorité du territoire.
Depuis le début de l'année hydrologique, les précipitations efficaces restent contrastées sur la métropole. Sur la moitié nord du pays à l’exception de la Manche, et du nord de la Bretagne les précipitations efficaces sont déficitaires de l’ordre de 50% de la normale. Globalement, sur le sud, les précipitations efficaces sont excédentaires : souvent de plus de 50% de la normale, notamment sur la Provence, la Côte d’Azur, la Corse et sur l’est du Massif Central.
Au 1er août, les sols superficiels sont généralement secs.
La contribution des pluies à la recharge des nappes a été globalement inexistante, comme il est normal à cette période de l’année. Début août, la baisse des nappes est quasi-générale.
Au 6 août 2009, 43 départements ont pris des mesures de restriction des usages de l'eau pour au moins un bassin versant. (source:http://www.eaufrance.fr/docs/bsh/2009/08/)
On a droit ensuite à 5 cartes à thème, cliquables, qui nous donnent le détail,région par région, des:
  1. Précipitations
  2. Précipitations
    efficaces
  3. Eau dans
    le sol
  4. Nappes
  5. Restrictions d'usage

Pas évidente à comprendre...Rien que la phrase de la méthodologie,que j’ai relu plusieurs fois.Heureusement, en cliquant sur les petits symboles géométriques, on accède à des renseignements plus précis. Notamment la nappe de Champigny, celle qui nous concerne:
Nappe des calcaires de Champigny:

Les calcaires de Champigny, constitués par des dépôts lacustres calcaires et siliceux, ne s’étendent qu’au sud et au sud-est de la région de Paris, en Brie principalement.
La nappe est libre en général, mais les calcaires sont recouverts sur les plateaux par le manteau des "marnes vertes", soutenant une nappe perchée peu abondante, dans les calcaires de Brie.
La nappe n'est pas encore trop fortement exploitée.
Evolution récente
Bien que stable par rapport aux mois précédents, la situation de la nappe du calcaire de Champigny reste critique sur l’ensemble du bassin. En Champagne-Ardenne, le niveau observé à Janvilliers (51) poursuit une légère baisse en juillet tout en demeurant supérieur à la moyenne mensuelle, alors qu’à Mécringes (51) le niveau reste stable et l’écart avec la moyenne mensuelle se réduit progressivement.
En Ile de France (Seine-et-Marne 77), le niveau est globalement stable à Montereau-sur-le-Jard, Houssaye-en-Brie et Ferolles-Atilly mais bien en dessous de la moyenne mensuelle. A Saint-Martin-Chennetron, le niveau est toujours en baisse et sous la moyenne mensuelle.
(Source : BRGM/Service Géologique Régional Ile-de-France) Evolution de la station piézométrique de St-Martin-de-Chennetron (Seine-et-Marne)
.

En lisant ces données, il faut tenir compte de l'avertissement:Les utilisateurs sont mis particulièrement en garde contre toute interprétation, utilisation ou présentation des données à une échelle plus grande que celle indiquée dans les métadonnées, par exemple à une échelle cadastrale pour un zonage numérisé à 1:25000. Il ne doit pas être évident de vulgariser de telles données techniques, d'autant que concernant les nappes phréatiques,il faut tenir compte de la sécurité nationale:l'eau est une ressource stratégique,on ne peut prendre le risque de divulguer l'emplacement exact des nappes,pensons à ce qu'en feraient des terroristes...

En conclusion de ce billet , le premier du genre sur le blog, on peut dire quel a nappe du calcaire de Champigny présente une situation déficitaire persistante, sans grand espoir de recharge, comme l’explique le http://www.brgm.fr/
. Pas pire que l’an dernier, mais pas mieux. Chacun doit faire un effort. Le Fal Rando-Chartrettes fera des billet réguliers sur ce thème. Les informations sont en général méconnues.Pour vous faire une opinion:










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