mercredi 14 septembre 2011

L'article du Parisien sur le Raisin d'Amérique

Information.
La semaine dernière, le journaliste Thomas Poupeau du Parisien a suivi l'animateur du Fal Rando pour constater l'étendue des dégâts causés par le phytolaque envahissant. Il s'est également renseigné auprès de l'ONF. En attendant -on l’espère- la vidéo tournée par Yves Courant de BFM Tv hier à Samois, voici le texte de l'article paru dans le Parisien de dimanche:


"Cette plante pourrait détruire la forêt de Fontainebleau."Thierry Pain, membre du Collectif des arracheurs de raisin d'Amérique, espère mobiIiser les foules ce matin pour une opération de fauchage. «Dans l'idéal, il faudrait 400 personnes pour venir à bout de ce nuisible aussi appelé phytolaque, poursuit-il. Mais, pour l'instant, nous ne sommes qu’une centaine. »
Cette plante aux tiges pourprées et aux fruits noirs, originaire des Etats-Unis, est apparue à Fontainebleau dans les années 1980. « Elle touche aujourd’hui un cinquième du massif, soit près de 4 000 ha >>, précise Thierry Pain qui coordonne les efforts du collectif depuis trois ans.
Yves Jouas est l’un des bénévoles les plus acharnés. " Etant animateur de randonnées pédestres, je suis en forêt cinq jours par semaine » explique cet ancien peintre en bâtiment, âgé de 63 ans. Il repère les endroits où le phytolaque prolifère et revient, armé de sa pioche et de sa machette.
«Nous aurions dû agir plus tôt»: il y a cinq ans, si l % des membres des randonneurs du secteur sétaient mobilisés, on n’ en serait pas là », estime-t-il.

A l'Office national des forêts, on salue l'initiative. « Nous n’avons pas les moyens de lutter contre ce fléau, estime Claude Lagarde, chef de projet biodiversité. Mais pour les bénévoles, la tâche s’apparente un peu aux douze travaux d’Hercule : quand on arrache cinq plantules, ce sont vingt-cinq autres qui repoussent ailleurs »
« J ignore si cette plante met réellement en danger la forêt de Fontainebleau », ajoute-t-il néanmoins.

Raymond Baudoin, du Conservatoire botanique national du Bassin parisien, tempère : << Une destruction du massif serait la vision la plus pessimiste des choses. Le problème principal de la phytolaque est que son caractère invasif empêche les autres espèces de se développer, ce qui conduit nécessairement à une biodiversité affaiblie.» 
Article du Parisien

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