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Suite du billet précédent. Après avoir parcouru 38 km à travers la campagne bourguignonne, les randonneurs ont un peu de temps pour prendre des photos de cette cité. Sa position sur une colline haute, difficile d’accès, s’explique par les époques troublées entre invasions normandes et croisades. D’ailleurs, le 31 mars 1146, Bernard de Clairvaux lança l’appel en faveur de la 2ème Croisade du flanc de la colline de Vézelay, un moment important de l’histoire de France.
Du temps du pèlerinage vers St Jacques de Compostelle, vers 1147, la ville abrita jusqu’à 10 000 personnes. Aujourd’hui, elle compte environ 400 habitants.
Quelques photos de la ville et du panorama sur la vallée de la Cure et le nord du Morvan que l’on peut voir en se promenant sur les remparts moyenâgeux et sur la terrasse du château.
On se rend compte de la taille du vaisseau de la basilique avec la photo du bas prise d’hélicoptère (et prise sur ce blog: 4 voies mènent à Vézelay.)
On arrive devant la Basilique Sainte Marie- Madeleine. On comprend l’émotion de Prosper Mérimée, l’auteur de la Vénus d’Ille, alors Inspecteur des Monuments historiques quand il découvre le monument qui est sur le point de s’effondrer au 19è siècle. Il demande au jeune Viollet-le-duc de la restaurer. L’architecte, dont ce sera la première grande réalisation, commence en 1840 et n’achève qu’en 1859. Un musée lui est consacré sur la place du cloître, qui retrace son entreprise de restauration.
Le tympan du portail central méritait bien d’être détaillé pour l’histoire qu’il raconte (source du texte: guide vert Bourgogne rédaction: Sylvie Kempler, Françoise Klingen) :
Puis on pénètre à l’intérieur de la nef qui fait 62 mètres de longueur. On remarque les matériaux polychromes, des calcaires de teintes variés, claveaux (les pierres taillées en forme de coin dont l’ensemble constitue l’arc) alternativement blancs et bruns (influence sarrazine).
On s’avance vers le chœur, passant d’une architecture romane à une architecture gothique, impressionnant avec sa voûte sur croisée d’ogive, ses grandes arcades surmontées de hautes fenêtres, on lit cette chouette phrase dans le guide vert sur la Bourgogne: «Les arcatures du triforium se prolongent sur les croisillons du transept», c’est-à-dire que la série de petites arcades sombres au centre qui ressemblent à une galerie (triforium) se prolonge dans la nef transversale qui dessine les bras de la croix (transept). En 1215, date où il fut terminé, les échafaudages devaient être dantesques…
Bref, la cité mérite largement d’être explorée encore et encore. Les randonneurs reviendront à Vézelay…Pour Arriver à Vézelay, cliquer sur le lien ou sur l’image:
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