jeudi 26 mars 2015

Au printemps, la cueillette des fleurs en forêt se fait avec modération




Guillaume LARRIERE, de l'ONF, communique ceci aux amoureux de la forêt : 


Le printemps arrive, l’envie de ramasser les fleurs en forêt aussi. Cueillir et 

ramasser font partie des plaisirs simples de la sortie en forêt, souvent partagés 

en famille. Un moment agréable qui offre également la possibilité de se promener 

dans la nature. Pourtant certaines espèces comme les jonquilles ou le muguet 

connaissent aujourd’hui des cueillettes excessives pouvant fragiliser leur présence 

en forêt. Alors avant de partir, voici quelques conseils pour une cueillette 

raisonnée et respectueuse du milieu forestier.



Un bouquet par personne

Contrairement aux idées reçues, les fleurs forestières n’appartiennent pas à tout

le monde. Que les forêts soient privées ou publiques (forêts domaniales et de

collectivités) ; leurs fruits et produits appartiennent aux propriétaires.

Il n’est donc pas permis de les cueillir sans leur autorisation et même si les

forêts se trouvent ouvertes au public. Toutefois, dans les forêts publiques,

la cueillette à « caractère familial » est tolérée sauf lorsqu’il y a un

risque de disparition des espèces concernées. Auquel cas, un arrêté préfectoral

ou communal peut formellement l’interdire.


En cueillant le muguet et les jonquilles, il faut éviter de prélever les parties 

souterraines (bulbes). Pour que les fleurs repoussent l’année suivante, seul le

ramassage des hampes fleuries est toléré mais en quantité limitée « à ce que

la main peut contenir », soit environ dix / quinze tiges par personne.

Une cueillette responsable

Tout ramassage intensif et trop volumineux peut faire l’objet d’une

amende. Le code forestier institue en l’occurrence des sanctions pénales à

l’encontre des auteurs de prélèvements abusifs. Par ailleurs, les cueillettes à

des fins commerciales sont interdites.

De telles mesures permettent la protection de ce patrimoine naturel dont il

convient de préserver la richesse écologique.

Bien cueillir, c’est connaître ce que l’on prélève. Des livres et sites internet 

sur la flore aident à améliorer ses connaissances sur la flore. Les associations 

naturalistes peuvent également répondre à toutes les questions.

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